La nuit était tombée, fraîche et agréable, portant avec elle les enivrantes odeurs du sud. La silhouette encapuchonné avançait, son pas était droit et fier malgré la fatigue. Cela faisait bien de nuit qu'elle voyageait, son pas foulant lestement les routes romaines couverte de pavé. Brocéliande était loin derrière elle, et plus loin encore lui semblait ses dieux. La jeune femme se sentait étrangère dans un pays où tout pouvait lui arriver. Anaïg allait rarement en terre romaine, Rowen Galdamat, son père, nourrissait une rancœur impérissable envers ceux qu'il qualifiait d'envahisseur... Qui pourrait le lui reprocher ? Elle-même avait perdu un être cher lors des guerres de Gaulle, plusieurs siècle plus tôt. Il y avait bien longtemps que tout cela c'était écoulé, le temps avait passé et une nouvelle ère c'était montrer. Partout les humains changeaient, modifiant leur mœurs et leur coutumes. Anaïg avait vu son peuple disparaître, rendre les armes, elle avait finit par considérer son clan comme les derniers Celtes de ce vieux monde, les derniers véritable en tout cas. Les Galdamat c'était réfugier au cœur de la forêt, à la cimes des arbres, loin du monde et de sa folie. Rowen avait arrêter de se battre, et avait réussit à conquérir un paix relative sur son territoire.

La paix... C'était une chose qui semblait si fragile, si facile à menacer. Anaïg en avait plus que conscience, elle qui voyageait pour le compte de son père à travers l'empire Romain et au delà. Elle avait vu comment les vampires traitaient les mortels, comment les Dacian c'étaient imposer... mais elle avait aussi vu les prémices d'une révolte, le grondement sourd de la contestation, l'appel de la raison. Elle en avait fait part à son père, il n'avait pas fallut attendre longtemps avant que Rowen la charge d'une mission. Elle était simple : porter un message de paix et d'amitié à ce clan qui semblait prêt à changer la donne, leur faire savoir que si ils en avait besoin les fier guerre Galdamat serait là, apportant avec eux lance, javeline, et épée. Il n'était pas si nombreux que ça. Six hommes armées si on comptait Rowen, ils auraient put monter à une dizaine avec les femmes, mais il était hors de question que ces dernière se battent. Rowen était formelle, une femme ne pouvait porter une arme que pour se défendre, sans quoi le combat n'était pas son rôle. A cette pensée la main de la jeune celte se resserra sur sa javeline. Ce n'était pas une arme redoutable, mais avec sa force d'immortelle cela devait être suffisant pour survivre aux éventuelles attaques qu'elle aurait put rencontrer. Heureusement la route s'était dérouler sans encombre.

Il y a trois jours Anaïg avait envoyer un faucon portant un message annonçant son arrivée au Volturi. Elle espérait à présent que le rapace était arrivé sans encombre et qu'elle n'arriverait pas totalement à l'improviste. La créature venait de traversée la mer, et se tenait maintenant sur une île. Le vent fouettait son visage, et quelques mèches brunes s’échappèrent de sa cape sombre. La nuit c'était fait plus sombre, la lune n'étaient pas encore levée, mais quelques étoiles venait de se lever. Un humain aurait probablement frissonner par se temps, mais il y a bien longtemps que ces questions là ne la concernait plus. Elle franchit d'un pas décidée les portes de la demeure, et se retrouva dans un jardin dont la beauté la saisie un instant. Après un court instant elle s'approcha d'une silhouette qu'elle venait juste d’apercevoir dans la pénombre. Elle s'en approcha et éclaircie doucement sa voix : « - Bonsoir, je suis Anaïg Galdamat. Il y a trois nuits de là j'ai envoyer un faucon qui prévenait de mon arrivée. Puis-je rencontrer le maître des lieux? » La voix, quoique jeune et claire, possédait une intonation sûre et ferme, témoignant que la personne à qui elle appartenait était bien plus vieille et sage que son apparence aurait put le présager.