Finnian était le fils du chef d'une ville qui serait un jour Londres mais qu'il connaissait sous le nom de Londinium. Il est né avec une belle cuillère en argent dans la bouche. Il n'y a pas longtemps, il a épousé sa meilleure amie sous l'obligation de ses parents. Et encore plus récemment, il y a un an précisément, son père est décédé, propulsant Finnian chef de Londinium. Il déteste ce rôle qui l'empêche d'aller courir la campagne avec son étalon préféré. Il espère plus que tout qu'un jour, le rôle de chef de ville ne sera plus sien et qu'un de ses descendants reprendra rapidement son titre.

La vie d'Abigaïl a commencé dans les meilleurs hospices pour elle. Fille d'un chef de clan de ce qui serait un jour l'Ecosse, elle se lia d'amitié avec un fils d'un chef de ville d'un pays voisin, la future Angleterre. Les parents de la jeune femme décidèrent de les marier pour unir les deux régions, assez différentes politiquement. Mais ce n'est pas un mariage qui enchante la jeune femme même si elle adore son meilleur ami. C'est pour cela qu'elle a prit un amant, avec la "bénédiction" de son époux actuel. Elle espère qu'un jour, le rôle de chef de ville ne sera plus sien car elle déteste tout ce protocole.

Sulpicia Flavius est une jeune orpheline de citoyenneté romaine née à Athènes en Grèce Romaine. Ses parents étaient d'origine grecque, mais ils ne purent avoir la joie de garder leur enfant auprès d'eux ; la mère étant décédée en lui donnant naissance, et son père, ravagé par le chagrin et la douleur refusa d'accepter la mort de son épouse et disparût en abandonnant la petite fille à sa grand-mère qui s'était occupée de l'accouchement. Quelques années plus tard, la petite fille apprit que son père était mort à la guerre. Sulpicia fut élevée par sa grand-mère jusqu'à ses douze ans, où à son tour, elle fut terrassée par la maladie. La jeune romaine trouva alors refuge auprès d'une troupe de tragédiens grecs, et ayant toujours rêvé de côtoyer ce monde, elle s'engagea dans leur groupe. Ensemble ils voyagèrent de ville en ville, préparant des représentations des plus grandes tragédies de l'époque, ou s'inspirant quelques fois des vieilles légendes de la mythologie antique pour créer leurs propres pièces. Sulpicia en profitait bien souvent pour écrire des poèmes, elle semblait avoir un réel don dans cet art, et encouragée par les membres du groupe, elle leur fit lire ses œuvres et les présenta à un public dés que l'occasion s'en présentait. Dés qu'elle eut dix-huit ans Sulpicia devint une magnifique jeune femme, d'une grande beauté, et se faisait souvent courtiser par les hommes. Mais elle ne semblait pas intéressée par eux, tout ce qui occupait son esprit était son art. Elle concédait cependant à quelques rendez-vous si ces derniers se soldaient par des fleurs, de la soie, ou des bijoux. Assez matérialiste, Sulpicia aimait cependant savoir qu'elle était désirée et bien qu'elle n'attendait rien d'eux physiquement ou sentimentalement, espérait qu'ils puissent continuer à lui offrir des cadeaux de temps en temps. Hors, depuis quelques semaines, quelqu'un sembla l'interpeller, remettre en question ses désirs d'avenir. Tous les soirs, lors de chacune de ses représentations, elle recevait un mot divinement bien rédigé, ainsi qu'une rose, puis d'autres cadeaux, tous aussi brillants et jolis les uns que les autres. Sulpicia ne rencontra jamais ce mystérieux admirateur, et malgré tout, elle oserait avouer en être un peu tombée amoureuse. Elle attend ainsi chaque soir cette fameuse lettre et son cadeau, car ce geste routinier était devenu un rituel qui lui faisait espérer, rêver, d'une vie où elle pourrait appartenir à un homme et être aimée d'un amour sincère.

Titus est né en Gaulle, d'un père romain et d'une mère gaulloise. Il est le résultat d'un viol mais sa mère a décidé de le garder, ayant déjà de l'amour pour lui. Titus devint militaire à l'âge de 15 ans et 10 ans après, il devint consul de Gaulle. Mais ses idées sont loin d'être en accord avec l'empire romain: Titus ne désire qu'une seule chose, le retour à la liberté de son peuple.

Hadès est né dans un foyer très côté au sein de l'élite intellectuelle et richissime de Rome. Cultivé, il parla très tôt le latin qui était la langue de l'Empire ainsi que le grec ancien, réservé aux élites intellectuelles. Son père fut consul à son âge, son grand-père le fut ainsi ainsi que son arrière-grand-père ; et l'une de ses tantes a été la femme d'un empereur romain. Il avait tout pour réussir dans la vie, partant avec bien plus d'avantages que beaucoup de citoyens de Rome. L'homme fut appelé Hadès et non pas Lucius comme la majorité des membres masculins de sa généalogie en hommage à sa défunte mère, morte en couche, qui était d'origine grecque et passionnée par les divinités grecques qui consistaient ses uniques croyances. Très tôt, Hadès s'engagea dans l'armée romaine et grimpa d'échelon en échelon jusqu'à porter le titre de général. Fier de servir sa patrie, fidèle à son empereur, il croyait dur comme fer à la domination romaine sur l'Europe, et ne s'était pas trompé. Puis vint le jour où il se vit offrir le poste de sa vie. Hadès avait toujours rêvé, depuis déjà tout petit, de devenir un jour consul à l'image des hommes ayant portés le nom Pompéius. Hors, un autre fut élu à sa place, du moins, que très peu de temps. Grâce à un malheureux hasard, le dit consul se fit assassiner, on accusa un rebelle de l'Empire, mais Hadès crut toujours que ce meurtre avait été commit dans le but de le hisser à ce titre. Dépourvu de scrupules, il n'eut aucun remord et devint ce qu'il avait toujours rêvé de devenir.