『❻ PROS AND CONS』 : Pour: sa beauté et son obéissance
『❼ STATUS』 : Esclave sexuelle
『❾ SIDE』 : Neutre
"Quand ton cœur s'éteint mais que tes espoirs demeurent c'est qu'au loin une lueur est apparue."
Sujet: "Quand ton cœur s'éteint mais que tes espoirs demeurent c'est qu'au loin une lueur est apparue." Sam 10 Aoû - 15:25
Quand ton cœur s'éteint mais que tes espoirs demeurent c'est qu'au loin une lueur est apparue.
Stefan J. Dacian & Théoris
"Ils sont beaux mes esclaves, très serviable."
Tu n'as qu'une envie: lui dire de se taire. Cela fait plusieurs jours que tu n'as pas mangé et que la faim étouffe ta voix. Tu es incapable de parler tellement la soif à asséché ta gorge. Tu n'espères plus qu'une seule chose maintenant: mourir. Tu penses que c'est la dernière chose qui te sauvera de cet enfer d'aller de village en village sans trouver de preneur. Mais qui voudrait d'une esclave sexuelle. Tu détestes que l'on te considère comme tel mais voilà, le sexe est la seule chose que tu ais connu depuis que tu as 10 ans, alors que ton maitre romain se servait de toi pour ses soirées fines avec sa femme et de hauts dignitaires romains. Mais tu étais devenu trop vieille pour lui et il avait pris la décision de te vendre. Voilà pourquoi tu te retrouvais maintenant dans ce village de Dacia à attendre la mort ou une délivrance tout autre. Soudain, un mouvement de foule eut lieu à quelques pas de toi. Tu essayes de relever la tête mais cette dernière est trop lourde alors tu la laisses baisser. Le vendeur arrive vers toi et s'adresse soudain à quelqu'un.
"Bonjour votre altesse. Nouvelle cargaison d'esclave aujourd'hui."
Soudain, tu sens une main qui te saisi par les cheveux et te forcent à relever la tête. Ton regard vide croise celui d'un jeune homme d'une beauté fracassante et aux regard d'un rouge sanguin que tu n'as jamais vu. La douleur te vrille la tête mais tu n'as plus assez de force pour crier ta douleur. Le vendeur d'esclave continue de parler à l'inconnu mais tu ne suis pas la conversation, trop intriguée par l'inconnu au regard rouge. Tu espère que cet homme sera la personne qui abrégera tes souffrances, quelque soit la façon qu'il utilise. Soudain, tu sens une brûlure sur ta joue: le vendeur vient de te donner une grande gifle, exaspéré devant le manque de réaction de ta part. Il finit par te lâcher et tu tombes lourdement au sol. Tes dernières forces viennent de t'abandonner et tu reposes désormais aux pieds du vendeur et de l'inconnu. Ta respiration est désordonnée, tu fais peine à voir. Mais le vendeur se fiche pas mal de te voir souffrir. Il commence à te rouer de coups de pieds en te hurlant de te relever. Mais tu n'en as plus la force. La seule chose que tu peux faire, c'est respirer la poussière qui traine par terre, menaçant de t'étouffer à chacune de tes respirations. Tu tousses, incapable de respirer correctement. Les autres esclaves te regardent avec indifférence: cela fera une personne de moins sur les rangs des futurs esclaves de Dacie en moins. Ils n'espèrent qu'une seule chose: que tu meurs rapidement pour que le jeune inconnu se désintéresse de toi et vienne les regarder pour les acheter. Soudain, les coups de pieds s'arrêtent. Tu ne comprends pas pourquoi et tu retrouves juste assez de force pour relever la tête et voir que le vendeur d'esclave n'est plus à tes côtés, remplacer par l'inconnu aux yeux rouges. Tu tousses à nouveau. A croire que tes forces te reviennent car tu peux à nouveau parler.
"Qui êtes vous?"
Tu reposes ta tête au sol, les yeux braqués dans les yeux rouges de l'inconnu.
« L'avenir est ce qu'il y a de pire dans le présent. On fait de la critique quand on ne peut pas faire de l'art, de même qu'on se fait mouchard quand on ne peut pas être soldat. La manière la plus profonde de sentir quelque chose est d'en souffrir. » ► FLAUBERT
'heure n'était en rien à la douceur. Le souverain s'était vêtu d'une chemise de flanelle éclatante de blanc pour égayer sa tenue de chasseur. S'il ne déployait pas de grands apparats de vêtements, c'était assurément qu'il n'en avait guère besoin. Grand brun aux yeux naguère clairs, désormais rubis, il avait un visage auquel les Dieux avaient donné toute la grâce nécessaire pour qu'il devienne un homme au charme fou. Son visage pouvait peindre les plus charmantes expressions, même s'il portait plus souvent les plus violentes et mauvaises. Il ressemblait d'avantage à un oiseau de mauvaise augure qu'à un jeune homme de qualité. Même s'il était capable de faire preuve de beaucoup de qualité. Il était franc et savait tenir parole. Il ne revenait pas sur un accord sans avoir été trahi. Il respectait ses allégeances, autrefois. Aujourd'hui, c'est à son Clan que l'on prête allégeance. Il ne lui reste plus que les accords à respecter.
Le beau brun s'était donc vêtu d'une banalité déconcertante. Après tout, il se rendait dans un village. Le seul fait de darder son regard sanguin sur les habitants ferait ployer l'échine. Ainsi, l'homme était sorti. Il avait passé une légère cape d'été sur ses épaules, laissant le capuchon se déployer sur ses épaules musclées. Il ne se cacherait pas. Il ne s'était jamais caché, dans ce monde, au contraire même. On savait les massacres provoqués par le sombre Dacian courants. Il n'avait guère de remords à passer ses nerfs sur de pauvres humains, qu'il vidait de leur sang s'il ne les déchiquetait pas vifs. Alors il ne se cachait pas et ne se cacherait jamais. Il aimait cette impression de force, lorsqu'il rentrait dans un lieu, et que toute vie semblait cesser autour de lui. Ainsi, lorsqu'il pénétra au sein de la place du marché, le silence se fit. Il entendit quelques murmures, suivant de rares cris d'enfants terrorisés, vite étouffés par la main d'un parent ou d'un frère, pour ne pas attirer sur l'enfant l'attention du brun aux yeux rouges.
Il marchait. Il était aérien, avec ce quelque chose de dangereusement captivant qu'avaient les siens. Son regard de sang était fixé sur une étale du marché. Une grande estrade, sur laquelle étaient exposés des esclaves. Voilà pourquoi il était là. Seul. Ou du moins escorté de deux gardes uniquement. Ils étaient resté aux portes, et veillaient d'un œil attentif à ce que le calme règne. En cas de souci, ils seraient auprès de leur chef en une poignée de secondes. Si l'attention de Stefan restait rivée sur ceux qui seraient peut-être sa prochaine acquisition, il tournait parfois la tête pour adresser un sourire méchant à une fillette réfugiée dans les jupons crasseux de sa mère ou à un garçon de ferme qui osait lui tenir tête en ne baissant pas la tête à son passage. Ce genre de marques était suffisant à faire rentrer tout le monde dans l'ordre. Finalement, il s'arrêta près des esclaves et le vendeur vint vers lui, plié en deux dans une courbette qui fit ricaner froidement le roi. Le brun se pencha à son oreille pour lui souffler de son haleine à l'odeur de sang frais :
« J'espère pour toi que, cette fois, j'y trouverais contentement. »
Une voix grave, dont la menace grondait comme un orage. Stefan observa rapidement les esclaves. Tous étaient en mauvaise condition, une plus que les autres, d'ailleurs. pourtant, c'était la seule qui retenait son attention, cette fois-ci. Il attrapa donc ces cheveux pour lui redresser la tête, manquant de douceur mais s'en fichant comme de sa première dent de lait. Il observa à la dérobée le visage de l'esclave, tandis que le maquignon lui vante cette esclave, qu'il dit docile et parfaite pour amuser les dignitaires de passage. Si ce n'est pas la chose pour laquelle le Vampire est venu à la recherche d'un esclave, il garda cela en mémoire tout en réfléchissant. La qualité première qu'il cherchait chez un esclave n'était autre que sa docilité. Il était lassé d'avoir à les briser pour obtenir quelque chose. Dernièrement, il en avait tué, car il était dangereux de jouer avec ses nerfs. Alors il lui fallait une certaine réflexion avant de prendre une décision. Tuer ne l'avait jamais rebuté, mais à force, il perdait ses souillons. Il observa vaguement l'homme traiter l'esclave, qui ne bougeait pas, ne se défendait pas. Entre temps, il avait pris sa décision. De nouveau, il se pencha à l'oreille de l'homme, pour lui murmurer, plus menaçant encore :
« Maintenant que tu l'as vantée, saches une chose... Si tu t'avères m'avoir vendue un de tes rebut incapable d'obtempérer, je te ramènerais moi-même le cadavre et te ferais subir le même sort, ici même. Tu pourrais fuir à l'autre extrémité du monde que je te retrouverais, si tu t'étais joué de moi. »
Le Vampire se recula, un sourire fourbe aux lèvres, puis glissa quelques pièces dans la main du vendeur, lui fermant les doigts dessus. Se faisant, il appuya assez fort, jusqu'à entendre un bruit sinistre émanant des phalanges du vendeur, qui retint difficilement un hurlement de douleur. La mise en garde était claire, assurément. Ainsi, le roi retourna son attention du vendeur pour la passer sur sa nouvelle acquisition. Elle avait, entre-temps, levé le regard vers lui. Il capta très bien son murmure et y répondit avec froideur. Se faisant, il avait attrapé la guenille qui couvrait ses épaules pour la soulever sans états d'âme.
« Ton nouveau maître. Allez, lève-toi, on y va. »
La douceur n'était pas de mise, chez le grand brun. D'un mouvement sec, il brisa les chaînes retenant sa nouvelle esclave et les rejeta sans vergogne sur un esclave voisin. Il la lâcha, cessant de la soutenir. Qu'elle marche, il n'allait tout de même pas la porter ! A tout hasard, il lança un coup d'œil à ses gardes. Puis il se mit en marche, aérien, dardant son regard de son sur le marchand, dont le visage montrait la peur.
"Quand ton cœur s'éteint mais que tes espoirs demeurent c'est qu'au loin une lueur est apparue."