『❻ PROS AND CONS』 : Sa beauté, son intelligence mais aussi son caractère et sa sauvagerie
『❼ STATUS』 : Fille de chef de village
『❽ RPG AGE』 : 26 ans
『❾ SIDE』 : Neutre
On se retrouve enfin, je crois
Sujet: On se retrouve enfin, je crois Dim 25 Aoû - 19:38
On se retrouve enfin, je crois Ft. Neron et Gwenaëlle
Je regarde autour de moi et mon regard s'arrête sur la forêt que je viens de traverser. Brocéliande, la forêt aux milles légendes. Je reportais mon regard droit devant moi et fixais mon regard sur la mer qui s'étalait aux pieds des falaises où j'avais prévue de faire ma balade. J'étais partis de bonne heure ce matin, bien avant que mon père ne se lève et ne m'empêche de partir. Il avait toujours eu peur que je parte seule depuis la mort de ma petite soeur. Alors j'étais obligé de partir pendant qu'il dormait sinon il ne me permettrait jamais de sortir seule. Et c'était ce que je préférais. Être la fille d'un chef de clan n'était pas toujours évident et mon père tenait à ce que je sorte toujours accompagné de garde au cas où des ennemis de notre village voudrait me tuer pour atteindre mon père et détruire le village. Mais je me fichais pas mal de la mort même si j'en avais peur. J'étais une excellente chasseuse et j'étais donc capable de me débrouiller toute seule. Je marchais calmement sur les falaises, faisant attention à ne pas trop m'approcher du bord. Un coup d'oeil au soleil m'apprit qu'il était presque l'heure de manger. Mais bizarrement, je n'avais pas faim. Je continuais à marcher lorsque soudain, je sentis une goutte d'eau tomber sur moi. Levant la tête, je remarquais que le ciel s'était couvert et il commençait à faire une tempête. La pluie commença à tomber drue et très vite, je fus trempée jusqu'aux os. Je pris un petit chemin qui courrait le long de la falaise pour trouver une grotte où m'abriter le temps que la tempête ne passe. Je trouvais assez vite un renfoncement où me cacher jusqu'à ce que la pluie n'arrête de me tremper. Une fois au sec, enfin façon de parler car mes vêtements étaient toujours mouiller, je pris le temps d'enlever un épaisseur de la robe d'été que je portais sur moi. Je emmitouflais dans mon chale, espérant que le soleil revienne vite et vienne sécher ma robe. Alors que je commençais doucement à m'endormir, j'entendis des bruits de pas sur le chemin que je venais d'emprunter. Sortant la dague que je gardais camoufler dans ma robe et partit me cacher à côté de l'entrée. Très vite, je vis un homme apparaitre. Profitant du fait qu'il ne m'avait pas vu, je me jetais sur lui et glissais ma dague le long de sa gorge. "Qui êtes vous et que faites vous là?!" J'attendais une réponse avec impatience, pour savoir si l'inconnu devait vivre ou mourir. J'ignorais que j'avais affaire à un vampire car je n'avais pas vu ses yeux rouges vu que je lui tournais le dos.
Sujet: Re: On se retrouve enfin, je crois Dim 15 Sep - 18:59
«Démons et merveilles, vents et marées, au loin déjà la mer s'est retirée. Mais dans tes yeux entrouverts, deux petites vagues sont restées. Démons et merveilles, vents et marées. Deux petites vagues pour me noyer.» Sables Mouvant, Prévert
Comme tant de fois depuis un certain temps maintenant, Néron a rejoint la Gaule avec l’idée de revoir cette femme qui lui rappelle férocement celle qu’il a perdue. Marchant sur les traces de cette dernière, l’homme se repère à son odeur lorsque la pluie éclate, venant troubler sa recherche. Malgré ses dons vampire, malgré son redoutable odorat, le voilà aussi impuissant dans sa quête que peut l’être un humain par tout temps. Un cri de rage quitte sa gorge avant qu’il n’observe les alentours. Par quel chemin la demoiselle a-t-elle bien put passer ? Le voilà qui commence à s’en remettre à ses intuitions, privés de ses sens.
Le vampire ère près de la falaise près de laquelle la pluie l’a surpris alors qu’il quittait le sinueux chemin traversant la forêt de Brocéliande. L’humaine s’est probablement réfugiée quelque part pour échapper à la pluie diluvienne qui arrose fleurs et champs. Alors l’homme se met à la recherche d’un épais feuillage pouvant servir d’abris, d’une grotte ou d’un renfoncement. N’importe quoi qui puisse permettre que la belle se soit cachée. Et le temps s’écoule doucement pendant qu’il cherche, alors que la pluie ne cesse pas de tomber, trempant chacun des vêtements qu’il porte, l’imbibant jusqu’aux os.
Alors que le caïnite cherche Gabrielle, c’est elle qui le trouve et qui, preste comme l’éclair qui est passé avant même que l’on ait put dire « le voilà », la demoiselle plaque un couteau contre la gorge du nosferatus qui reste calme, insensible à la menace silencieuse qu’elle lui fait comme quoi, s’il fait un pas de travers, il est fichu. Il sait qu’il ne peut pas mourir. A quoi bon paniquer. D’un geste presque las, le vampire se débarrasse de l’emprise de la demoiselle et se retourne vers elle, la toisant sans se formaliser de son regard rouge. Même si elle prend la fuite, il pourra l’attraper. Et du reste elle comprendra rapidement que malgré la délicieuse odeur qui pénètre ses narines, il ne lui veut aucun mal. Quoique si elle lui offre sa gorge, il ne dirait pas non.
«- Et bien, est-ce ainsi que l’on accueille les étrangers en Gaule ? Qu’elle curieuse contrée vraiment. Est-ce ainsi que toutes les filles de chefs de villages se comportent, par ici ?» interroge le vampire en l’observant toujours, un fin sourire se dessinant sur ses lèvres alors qu’il épi le doux visage de la belle pour y voir sa réaction lorsqu’elle comprendra qu’il la connait mieux qu’elle ne le pense.
Dim 25 Aoû - 19:38
