— Plongez dans l'univers de la saga de Stéphanie Meyer en faisant un bond gigantesque dans le passé, durant l'ère roumaine et pré-Volturi —
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| (+) i can't think of something more depressing than living by the law forever; | |
| Auteur | Message |
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Mircea Dacian (PSYCHO) REINE L'Une des Douze 『❶ MESSAGES』 : 36
『❷ REGISTRED SINCE』 : 31/07/2013
『❸ LOCALISATION』 : Dans mon château, pardi !
『❹ GIFT』 : Combustion instantanée.
『❺ LOVE』 : Hadès.
『❻ PROS AND CONS』 : ...
『❼ STATUS』 : L'une des douze chefs du clan Dacian.
『❽ RPG AGE』 : 3750 ans en réalité, 25 d'apparence.
『❾ SIDE』 : Je fais partie de la Famille Royale Roumaine.
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| (+) i can't think of something more depressing than living by the law forever; Sujet: (+) i can't think of something more depressing than living by the law forever; Mer 31 Juil - 21:53
✓ Mircea Dacian son caratère Mircea était une jeune enfant d'une nature introvertie dans sa vie humaine. Elle avait cette délicieuse naïveté que l'on accorde volontiers à la jeunesse. C'était une fille timide, blessée, meurtrie au plus profond d'elle-même à cause de l'abandon de ses parents et de sa vie d'esclave, dégageant cependant une aura chaleureuse et touchante. Mais c'était bien l'ancienne Mircea. La faible, lâche, et petite Mircea. Lorsque son frère Stefan, une fois qu'il eut retrouvé sa trace, la transforma, elle apprit à s'endurcir et à et ne plus déceler une seule trace de fragilité. Elle veille constamment à ce que ses sentiments ne transparaissent pas, gardant ainsi un absolu contrôle sur ses émotions & sur ce qu'elle veut bien montrer à autrui. Que l'on connaisse ses faiblesses, ses moindres pensées, ses plus honteux doutes ? Mircea ne se le pardonnerait jamais. Si elle est de mauvaise humeur, elle peut même se mettre dans un état colérique hors du commun. Au final, ces deux millénaires d'existence l'ont rendue quelque peu psychopathe sur les bords. Mircea juge énormément les autres, espère beaucoup d'eux, voire l'impossible ; mais en demande tout autant à elle-même. Elle n'accepte pas l'échec, ne le tolérant absolument pas, ainsi que l'injustice - lorsque ce n'est pas elle qui en fait preuve -. Mircea apprécie notamment son statut hiérarchique, et insiste pour se voir arborer des "Votre altesse", ou des "Ma Reine". Après tout, à son humble avis, elle fait partie de la direction du clan, et juge cela normal qu'on respecte cette hiérarchie. Mircea accorde une grande importance à la royauté, se voyant elle-même au-dessus du commun des mortels et des immortels, ordonnant du haut de sa tour, telle une incontestable Reine diabolique. Elle partage avec son frère la passion dévorante pour le pouvoir & ferait tout pour le conserver. Mircea est également très possessive et jalouse, n'acceptant pas que l'on tourne autour de ce qu'elle estime être à elle. Pourtant, la belle roumaine est aussi très vive d'esprit, certes beaucoup trop fonceuse ou téméraire, elle a tendance a ne pas réfléchir avant d'agir, et privilégie la réflexion une fois le combat commencé...mais elle n'en reste pas moins une vampire très maligne, qui déteste qu'on la prenne pour une cruche à cause de sa beauté. Manipulatrice, elle aime calculer son monde, et les ranger dans des cases. C'est en résumé, pour ceux qui ne seraient pas dans ses petits papiers, une femme détestable, hautaine, froide, arrogante, autoritaire et définitivement insatisfaite. Pourtant, derrière cette facette capricieuse, notamment du au fait qu'elle fut longtemps persécutée dans sa jeunesse. On ignore si elle est capable de montrer autre chose qu'une réaction désagréable, cruelle ou barbare ; peut-être bien que si, au final, dans ses sentiments pour Hadès...Qu'elle cache à tout prix, de peur de paraître faible, comme la race humaine qu'elle méprise tant. Mircea est à l'image de la famille Royale Roumaine, d'une grande violence, elle entretient avec le meurtre une relation passionnelle, ainsi qu'avec l'esclavagisme, n'hésitant pas à martyriser, persécuter autant qu'on l'a persécutée par le passé les mortels. Elle n'hésite pas à se salir les mains en arrachant des têtes, dévorant tout sur son passage, brûlant avec un sourire de démence au visage. Mircea aime le monde dans lequel elle vit, et ferait tout pour que tout reste comme maintenant pour toujours. Cette roumaine est le diable réincarné en femme. | |
ღ histoire du personnage« 3295 avant JC, en Dacia, dans une forêt ; Mircea âgée de cinq ans »
Des larmes ruisselaient le long de ses joues pâles alors qu’elle serrait fortement le bas du vêtement de son frère. Ses doigts froissèrent le bout de tissu délicat, manquant de le déchirer tant elle souffrait à l’intérieur d’elle-même. Son cœur palpitant battait la chamade, et elle avait beau inspirer profondément, puis expirer doucement, cet organe rougeâtre continuait de pomper son sang à une vitesse folle. Il ne voulait pas s’arrêter. Il ne le pouvait pas.
Le visage aux traits fins et élégants de Mircea se crispa en une grimace, et c’est les sourcils froncés, ses tempes lui faisant horriblement mal, qu’elle s’effondra à genoux contre l’herbe fraîche du bois. Elle sentit l'ombre de son frère s’accroupir à ses côtés et jeter sur elle un regard peiné. Lui-même essayait de contenir ses larmes. Il posa sa main sur l’épaule de la jeune rouquine, dans l’espoir de la réconforter par sa chaleur corporelle.
Pourquoi ? fut tout ce que ses lèvres fines, tremblotantes de chagrin, parvinrent à murmurer.
Elle gémit, s’abandonnant au désespoir qui cognait férocement contre sa poitrine. Une bouffée de frustration s’insuffla en son être, la poussant à mépriser cette vie qui les condamnaient tous à un destin funeste. Mircea envia les divinités que son peuple croyait aveuglément. Sa famille allait mourir de faim, elle en était persuadée maintenant, du haut de ses cinq ans. Des pillards les avaient menacés, puis avaient dérobés toute leur nourriture, les abandonnant dans cette petite maisonnette en bois, branlante, qui tombait progressivement en ruines.
Elle espérait qu'à force d'offrandes aux divinités, de longues prières, ces derniers leur accorderaient le droit de vivre heureux. Que les Dieux épargneraient leurs vies, à elle, les parents et son frère. Mais Mircea savait qu'ils n'exauceraient jamais son souhait. Pourquoi le feraient-ils pour eux, et non pour tous les autres croyants ?
« Au moins, nous sommes ensemble, Mircea… » souffla Stefan avec douceur, en caressant la chevelure de sa fausse jumelle. Il avait raison, pensa-t-elle. Tant qu'ils seraient ensemble, rien ne pourrait leur arriver. Mircea se l'était juré.
Ensemble…mais jusqu’à quand ?
« 3295 avant JC, en Dacia, au marché de la capitale de l'époque ; Mircea âgée de cinq ans »
L’irréparable arriva quelques mois plus tard, alors que Horia et Dragomir, les parents des faux-jumeaux peinaient à trouver de quoi acheter de la nourriture. Ils étaient paysans, et extrêmement pauvres ; c’est à peine s’ils pouvaient tous se nourrir. Dragomir eut alors l’idée de vendre l’un des jumeaux à une famille riche dans l’espoir que cette dernière leur donne de quoi subvenir à leurs maigres besoins pendant quelques semaines. Horia, d’abord hésitante, outrée par la proposition de son époux, concéda malheureusement à l’ignoble affaire. Ils emmenèrent leur fille, car selon le père, elle leur aurait coûté bien trop d’argent. Si jamais elle devait se marier, il leur aurait fallut une dot, et puis, le petit garçon une fois plus grand pourrait aider dans les champs contrairement à la fillette, jugée trop frêle, cadavérique et quelque peu empotée. Deux mains gauches, disait Dragomir mauvaisement.
Ils prirent Mircea et la conduisirent jusqu’à la grande ville la plus proche et l’offrirent au marché, espérant repartir avec une bourse remplie de pièces. La jeune fille ignorait pourquoi ses parents l’avaient conduite ici, seule, sans son jumeau. Ils étaient si inséparables. Jusqu’à la mort, les deux enfants s’étaient promis de rester unis. Envers et contre tout. On exposait son maigre corps devant une foule de citoyens, et de voyageurs. Le visage crispé en une moue attristée, les sourcils froncés, au bord des larmes, Mircea n’aimait pas tous ces regards dirigés vers elle. La petite avait si peur.
« Maman, je veux rentrer… » bredouilla-t-elle en prenant la main de sa mère, qui déglutit péniblement en s’écartant rapidement ; n’osant affronter le regard bleuté de la petite. « Maman… » supplia Mircea de sa voix fluette et aiguë. C’est à cet instant, qu’un homme visiblement bien habillé leva la main et proposa une certaine somme d’argent, suffisamment conséquente pour ravir les parents de la petite rousse. Ils empochèrent la bourse de toile fourrée de quelques pièces, et poussèrent l’enfant qui s’écroula sur le sol boueux du marché ; devant son acheteur. Ce dernier l’attrapa par la tunique blanche et remercia Horia et Dragomir avant de s’en aller avec Mircea.
« Maman ! Papa ! » cria l’enfant, apeurée. Elle ne voulait pas quitter sa famille, pas Stefan…Stefan avait besoin d’elle ! La petite se débattit de toutes ses forces, donnant des coups de pieds, de mains, croyant qu’on l’enlevait et que cet homme allait l’arracher à sa famille. Elle croyait que ses parents viendraient l’aider…Mais ils restèrent stoïques, et ce fut Dragomir qui murmura à l’oreille de son épouse de se retirer sans plus tarder.
Mircea cria encore et encore, pleura, gémit. En vain. Les deux ombres de ses parents disparurent au loin.
« Calme-toi ma petite, ils t’ont vendue à moi. » lui expliqua le bourgeois en caressant sa joue avec un drôle de sourire.
Mircea sentit son petit menton se mettre à trembler, et obéissante, décida de le suivre, bien trop troublée et anéantie pour se défendre à nouveau. A vrai dire, elle était fatiguée. Sa gorge brûlait, et elle mourrait de faim. Alors si cet homme pouvait lui donner de la nourriture…Elle accepterait sans broncher son funeste destin.
« 3284 avant JC, en Dacia, durant sa vie d'esclave humaine ; Mircea âgée de seize ans »
Onze ans s’étaient écoulés depuis que Dragomir et Horia l'avaient vendue à de riches bourgeois roumains. Elle vécut dans leur maison et s’occupa principalement du nettoyage, de la vaisselle, de la grande majorité des tâches ménagères pour ne pas dire toutes, ainsi que de distraire le couple de part ses maladresses, ses rougeurs et sa voix faible. Aussi audible qu’un murmure. Cela amusait la maîtresse de maison, qui dardait sur l’adolescente de seize ans un regard assassin, consciente qu’elle occupait également les nuits de son mari en plus de faire le ménage.
Mircea n’avait jamais voulu entretenir une pareille relation avec celui qui l’avait acheté pour quelques pièces, alors qu’elle n’était qu’une enfant. Et malgré ses protestations, ses supplications et ses larmes, il n’avait cessé de revenir nuit après nuit dans sa chambre. Âgée de seize ans, à la fleur de l’âge et d’une rare beauté, bien qu’elle conservait toujours l’aspect rond et les joues pleines d’une jeune adolescente pubère, il se montrait beaucoup plus insistant à son égard. Il la trouvait aussi belle qu’une rose sur le point d’éclore, et le répétait à qui voulait l’entendre, même devant son épouse légitime.
Cela faisait rougir l’esclave rousse, qui se demandait alors ce qui pouvait bien être la raison d’une pareille gêne…Il était son maître, et elle lui devait obéissance, rien que pour l’honneur qu’il lui faisait de la laisser manger à leur table. Mais ses compliments et ses regards lubriques la mettaient dans un état proche de la transe. Au fil des années, Mircea couva un amour interdit. Et aussi incongru cela puisse-être, Mircea tomba amoureuse de son bourreau. C’est ce qu’on appellerait le syndrome de Stockholm. Il était marié, l’avait achetée, traitée comme une esclave, l’avait violée durant des années, et quand bien même, la jeune fille n’avait plus que lui comme figure masculine. Et c’était par ailleurs un homme très charismatique ; il plaisait aux femmes, d’où la jalousie intempestive de son épouse. Cet homme, Bodgan, avait quelque chose d’intrigant derrière ses airs maniérés de bourgeois, et son tempérament luxurieux. Mircea n’avait plus jamais vu d’homme depuis qu’elle était recluse dans cette grande maison, au fond de la ville, dans les hauteurs d’un plateau montagneux et brumeux. Bogdan, son maître, était le seul homme à sa disposition, le seul qu’elle eut côtoyé durant toute son enfance et son adolescence.
Plus les années défilaient, et plus ses sentiments grossissaient, hésitant entre la haine et l’amour. Mircea lui en voulait tant de l’asservir de la sorte, tout en désirant ardemment qu’il la prenne à la lueur des bougies, une fois la nuit tombée, dans cette vieille bibliothèque. Elle l'aimait de tout son cœur, et ne pouvait lui résister plus longtemps. Les remarques acerbes de la maîtresse de maison la laissait indifférente lorsque Bogdan était à ses côtés ; car à seize ans, ainsi éprise de son maître, elle s'imaginait comme une Cendrillon.
Oui, elle en était devenue folle. Folle de lui, croyant dur comme fer qu'il ressentait la même chose pour elle et se débarrasserait un beau jour de sa femme pour la faire devenir sienne. Mircea croyait que cette liaison avait un réel avenir, et naïvement, croyait aussi avoir une chance de sortir de cette vie misérable dans laquelle ses parents l'avaient introduite dés ses cinq ans. Et ô combien elle se trompait sur toute la ligne...Si lourdement, que sa chute n'en sera que plus fatale, cinq ans plus tard.
« 3271 avant JC, en Dacia, durant sa vie d'esclave humaine ; Mircea âgée de vingt et un ans »
Mircea avait grandit depuis toutes ces années, et bien que cela ne faisait que cinq ans ; elle avait bien trop grandit pour Bogdan. Son maître vénéré la convoqua un jour dans son bureau privé situé au deuxième étage de la maison. La jeune femme, s’apprêta pour l’occasion, imaginant sans doute qu’ils allaient faire l’amour dans son lit. Elle se coiffa un peu, afin de ne pas avoir trop l’air d’une souillon, mit sa plus belle robe ; qu’elle déroba à ce propos dans l’armoire de sa maîtresse sans que cette dernière ne s’en rende compte et la découpa de manière à ce que ce bout de tissu élégant soit à sa taille. Mircea était très fine en comparaison à la femme de son maître. Elle ne craignait guère de représailles, tant que Bogdan la protégerait des foudres de sa maîtresse.
L’esclave roumaine pencha sa tête à l’extérieur grâce à la fenêtre et remarqua le soleil sur le point de se coucher, diffusant de ses fastes rayons une couleur orangée sur l’ensemble de la plaine. Elle en déduit alors qu’il était l’heure de monter dans le bureau de maître Bogdan. Obéissante, et même trépignante d’impatience, Mircea grimpa chaque marche, se retenant même d’accourir dans ses bras. Lorsqu’enfin elle arriva dans son bureau, il s’y trouvait, assit sur son fauteuil, et une mine grave. Mircea fronça les sourcils, devenant progressivement très craintive.
« Maître Bogdan… ? » susurra-t-elle, surprise de le découvrir dans cet état. Dés qu’il leva les yeux vers elle, Mircea sut que quelque chose n’allait pas ; mais elle n’imaginait pas que ce serait elle le problème. « Mircea…Je pense que tu dois savoir que tu as grandi désormais. Tu es devenue une femme. » dit-il en se levant de son fauteuil, très lentement, sans interrompre son discours. « Mais tu as bien trop grandi, et…Je ne saurais comment te dire que ton travail auprès de moi à la nuit tombée est désormais terminé. Je ne souhaite plus que nous nous voyions. »
Sous ces mots, le cœur de Mircea commença à se briser en petits morceaux ; et ô grand dieu jamais elle n’aurait imaginé qu’en arrivant dans son bureau ce soir-là, il aurait pu se montrer aussi amer et cruel à son égard. Elle qui lui avait tout donné.
« Je…Je ne comprends pas, maître ! » balbutia-t-elle, accourant vers lui, l’agrippant par les bras, le suppliant du regard. « Pitié, maître…Je vous aime ! Ne nous faites point cela ! Ne me faites pas…cela… »
Implorante, Mircea se jeta à ses genoux, en sanglots. Mais il ne daigna pas l’aider à se relever, ni faire quoi que ce soit pour apaiser sa peine. Bien au contraire, il enfonça le couteau encore plus profondément en lui déclarant qu’il ne souhaitait plus la voir dans cette maison dés demain.
« Je te rends ta liberté. Va…va où tu le désires, mais pars d’ici et ne reviens plus jamais. »
Bogdan soupira en quittant son bureau, malgré les hurlements de son ancienne amante, qui ponctuaient douloureusement chacun de ses pas. Le visage livide, froid, le maître referma la porte sans se retourner, ni même songer à l’idée de revenir en arrière.
Où pourrait-elle aller ? Mircea ne connaissait rien à la vie en-dehors de cette maison, et où pourrait-elle vivre ? Où trouverait-elle de la nourriture ? La jeune femme souffrait intérieurement, et n’avait plus qu’une envie, mettre fin à ses jours. Mircea se releva péniblement, et prit le poignard qui était caché dans le tiroir du bureau. Elle en contempla la pointe argentée, luisante sous le faible éclairage de la pièce qui émanait principalement des reflets lunaires par la fenêtre. Pourtant, elle ne put accomplir ce geste fatal, car une voix résonna dans la pièce sombre.
« Mircea. » dit une femme.
Sans faire volte-face, Mircea sût qu’il s’agissait de sa maîtresse, elle avait sûrement tout entendu et mourrait d’envie de profiter de sa faiblesse pour rajouter quelques paroles désobligeantes.
« C’est le seul homme que je n’ai jamais aimé et maintenant il ne veut plus de moi ! » cria-t-elle de toutes ses forces, comme pour se justifier, le sang lui montant aux joues, les yeux embués de larmes salées et honteuses. Elle se sentait si souillée à présent.
Elle lut dans les yeux de sa maîtresse, une réelle satisfaction, et c’est ce qui la brisa davantage.
« Je t’avais prévenue, ma petite. » rétorqua-t-elle en croisant les bras contre sa poitrine, le menton fièrement levé, en position de supériorité. « Que croyais-tu ? Que mon mari, un homme de sa classe sociale, daignerait s’éprendre sincèrement d’une petite souillon de ton calibre ? Oh, ne me fais point rire Mircea. Ce n’était qu’un jeu pour lui, tu n’étais…qu’un de ses nombreux divertissements…Bogdan a toujours eu une fascination pour la beauté de la jeunesse, c’est pour cette raison que nous avons toujours eu une esclave de sexe féminin ; une petite fille qu’il choisissait au marché parmi tant d’autres…Mais lorsqu’elle arrivait à un certain âge, il s’en délaissait, car à ses yeux, sa beauté juvénile s’était fanée. »
Sa maîtresse lui avait soufflé ses quelques mots presque avec regret, et une certaine mélancolie résonnait dans le son de sa voix. Mircea en déduit que finalement, le comportement de Bogdan ne l’enchantait guère, et qu’elle aurait sans doute préféré que son mari lui soit fidèle et ne cesse de jouer avec de pauvres âmes innocentes et terriblement jeunes. Mais malgré tous ses efforts de compréhension, c’était bien trop tard. Mircea ne souhaitait plus perdre du temps, elle ne voulait pas plaindre sa maîtresse, ni comprendre quel mal psychologique souffrait Bogdan. Elle souffrait. Elle souffrait comme jamais une personne n’avait pu souffrir émotionnellement. Et elle avait également soif, soif de sang. Si ce n’est le sien…
« Ce sera le tiens dans ce cas… » murmura Mircea faiblement, fixant de ses iris azurés le visage de sa maîtresse incrédule. Une lueur de démence brilla dans le fond des prunelles de l’esclave, et sans un mot de plus, elle bondit telle une sauvageonne sur la plus vieille, et lui planta la lame du poignard dans le cœur ; ravageant son corps de part et d’autres, le vidant de son sang, qui s’écoulait sur le sol fait de pierres grises. Sans vraiment comprendre ce qui lui arrivait, cet excès de folie macabre ne comptait pas disparaître aussi facilement, pas tant qu’elle n’aurait tout enlevé aux yeux de son amour. Il devait payer lui aussi. Et il le payerait de sa vie.
« 3267 avant JC, en Dacia, durant sa fuite, sa transformation & sa renaissance ; Mircea âgée de vingt cinq ans »
Pendant quatre longues années, la jeune esclave affranchie et coupable de ses crimes erra de village en village, s’arrêtant dans des clairières pour y trouver de quoi se désaltérer ou prendre des bains, des fruits dans les arbres, ainsi que des herbes qu’elle écrasa de manière à se faire des soupes. Elle avait volé quelques pièces dans la chaumière de ses anciens maîtres, mais c’était à peine de quoi vivre pendant un mois. Elle préféra conserver cet argent pour plus tard, lorsque vraiment la nécessité de le dépenser s’imposera d’elle-même. Mircea marcha longtemps, et ne fréquenta durant ces quelques années que des tavernes, des cabanes abandonnées dans les bois, ainsi que les routes de campagne. Il lui arrivait de se cacher sous les ponts en pierres grises, en espérant trouver le repos et un abri de la pluie. Mais la vie était atrocement dure, et elle se savait recherchée par les proches du couple qu’elle avait sauvagement assassiné. Comment aurait-elle pu se défendre ? Mircea n’était qu’une esclave, considérée comme une moins que rien. On l’aurait brûlée, décapitée, si elle était restée là-bas. Et puis, cette ville ne lui inspirait que du mépris, elle souhaitait s’éloigner à tout jamais de cette contrée.
Pendant des mois, Mircea tenta de retrouver la trace de son frère jumeau dont on l’avait séparée à la naissance. Elle demanda aux taverniers de chaque village, se rapprochant de plus en plus de son lieu de naissance, en espérant que le nom de son frère ainsi que celui de son village d’enfance rappellerait certains souvenirs aux habitants voisins. Mais la jeune femme de vingt-cinq ans ne trouvait rien, absolument rien. On lui disait qu’il était mort, parti à la guerre, ou disparu dans les flammes de l’Enfer. Aucune de ces rumeurs n’était rassurante, ou suffisamment convaincante pour qu’elle daigne interrompre ses recherches. Elle n’avait personne à présent, et il n’y avait pas eut un seul jour sans qu’elle n’ait pensé à Stefan. Il avait représenté tout pour elle, jusqu’à ce qu’on l’enlève à lui définitivement.
Puis, lorsqu’elle s’arrêta dans la taverne de son village natal, enveloppée dans une large étoffe brune qui lui servait de cape, attablée près du feu de la cheminée, un bol rond en bois contenant une quantité suffisante de soupe aux légumes, Mircea découvrit qu’on l’observait depuis son arrivée dans ce lieu où rires, railleries, et éclats de voix perçaient l’air. Un homme la dévisageait bien trop à son goût, et Mircea se dirigea vers lui après l’avoir remarqué afin de lui rappeler qu’il était mal poli de fixer les inconnues de la sorte. C’est durant ce premier échange verbal, qu’elle découvrit que cet homme était Stefan, en raison du fait qu’un de ses compagnons de voyage l’avait appelé par ce nom. Cela titilla la curiosité de la jeune femme rousse, qui en se concentrant davantage sur les traits livides, sur les yeux rouges de l’homme, qu’elle reconnut son frère jumeau. Il avait grandit, mais son sourire était resté le même, ainsi que la façon dont son visage avait été dignement sculpté par Mère Nature. Ce qui suivit, fut de longues minutes d’étreinte, de larmes. Jamais Mircea n’aurait pu croire qu’elle serait finalement parvenue à retrouver son faux jumeau. Il avait changé, malheureusement. Il lui avoua sa condition, et quand bien même, Mircea avait bien vu ses yeux rougeâtres, sa peau aussi dure et froide que du marbre blanc….Les légendes étaient donc vraies. Elle qui n’y avait jamais cru.
Stefan la transforma d’un commun accord afin de ne plus jamais la perdre de vue, et elle en fut heureuse. Elle avait retrouvé sa famille. Ensemble, avec Vladimir et d’autres chefs de clans autonomes en Dacia, ils fondèrent la Famille Royale. S’érigeant au titre de Reine des Vampires au même titre sur son jumeau, Mircea sortait enfin d’un long cauchemar. Elle refit surface beaucoup plus belle, plus endurcie, et définitivement plus cruelle. La petite fille craintive et amoureuse d’autrefois n’était plus, ce n’était pas pour elle. Plus maintenant. Le fait d’avoir été transformée, d’être immortelle et dotée de pouvoirs flattèrent énormément son égo, la rendant presque infecte avec ce qu’elle jugeait désormais comme faisant partie du commun des mortels ; des insectes. Les humains.
Une nouvelle vie éternelle s’offrait à elle. Et durant deux millénaires, ils régnèrent en maîtres sur toute l’Europe. Aujourd’hui, une menace se profile pour sa famille, qualifiée certes de barbare, mais qui restait néanmoins sa famille. Les Volturi. Ce nom amuse énormément la vampire roumaine, qui ne croit pas une seule seconde, tout comme son jumeau, que ce petit clan greco-italien puisse un jour les renverser…Quelle drôle d’idée !
ღ qui se cache derrière le personnage?Coucou les amis ! Surnommez moi Mimi, ou tout ce que vous voudrez xD. J'ai toujours vingt ans...Et on se connait bien entendu ;). J'ai découvert le forum suite à une discussion sur une chat box, *sifflote*, et je le trouve superbe ! L'actrice qui incarne la jolie Mircea est la CANON Evan Rachel Wood ; quant au code du règlement, c'est Aro qui s'en est chargé en le validant. J'ai hâte de martyriser mon petit esclave adoré ! ✓ Statut de la présentation: Terminé. ✓ Suivie par: ARO.
Dernière édition par Mircea Dacian le Jeu 1 Aoû - 20:51, édité 1 fois |
| | | Doru ESCLAVE HUMAIN Propriété de la Reine Mircea 『❶ MESSAGES』 : 302
『❷ REGISTRED SINCE』 : 24/07/2013
『❸ LOCALISATION』 : Toujours au côté de Mircea ! La plupart du temps je suis donc dans le château des Dacians en train d'exécuter les ordres qu'on me donne ! <3
『❹ GIFT』 : Un Don ? Vous voudriez que j'ai cette chance ? Il paraît que certains humains ont en effet cette chance d'en avoir un en étant mortel avant qu'ils ne se développe plus tard... Mais jusqu'alors, je n'ai vraiment rien constaté. J'imagine que je n'en possèderais aucun, bien que certains disent que j'ai un charme assez enfantin.. Très utile pour se faire pardonner ou pour quémander...
『❺ LOVE』 : Hum, je n'y ai jamais songé. Il faut dire que mes conditions ne me le permettent pas vraiment. Je n'ai pas le droit de me marier, peut être qu'un jour...? Sait-on jamais... Même si j'avoue que j'ai un faible pour Eugen, l'esclave que j'ai rencontré sur le marché.
『❻ PROS AND CONS』 : Homme à tout faire, j'imagine avoir de nombreuses qualités ! J'espère à chaque fois faire plaisir à mes maîtres même s'il m'arrive de m'agiter par moment... Oh mais sinon, je fais ce qu'on me dit ! Très souvent sans réfléchir... Je fis le bonheur de mon maître par le passé. C'est aussi une qualité, non ? Peut être suis-je un peu naïf finalement...
『❼ STATUS』 : Je suis né esclave, et je le suis encore aujourd'hui bien que je ne sers plus de stupides mortels. Je sers de véritables dieux ! Je ne suis pratiquement rien aux yeux de la société, rien qu'un pion parmi tant d'autre, mais je suppose que je mérite plus d'estime que les autres créatures de la même hiérarchie que la mienne servant les humains... On pourrait dire que je suis un esclave domestique...
『❽ RPG AGE』 : J'imagine que beaucoup douterons, certain penseront que je suis plus vieux, d'autre songerons que je suis plus jeune mais en réalité, j'ai 25 ans !
『❾ SIDE』 : Le même camp que mon maître sans aucun doute ! Je suivrais tout ses gestes sans exception. Tout ce qu'il dit est vrai à mes yeux, tout ce qu'il fait est juste... Je ne pense pas être apte a avoir mes propres opinions.. J'imagine que ça m'est interdit également...
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| (+) i can't think of something more depressing than living by the law forever; Sujet: Re: (+) i can't think of something more depressing than living by the law forever; Jeu 1 Aoû - 0:49
MAÎTRESSE !!! *^* Rebienvenue & Bonne chance pour la suite de ta fiche ! <3 |
| | | Mircea Dacian (PSYCHO) REINE L'Une des Douze 『❶ MESSAGES』 : 36
『❷ REGISTRED SINCE』 : 31/07/2013
『❸ LOCALISATION』 : Dans mon château, pardi !
『❹ GIFT』 : Combustion instantanée.
『❺ LOVE』 : Hadès.
『❻ PROS AND CONS』 : ...
『❼ STATUS』 : L'une des douze chefs du clan Dacian.
『❽ RPG AGE』 : 3750 ans en réalité, 25 d'apparence.
『❾ SIDE』 : Je fais partie de la Famille Royale Roumaine.
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| (+) i can't think of something more depressing than living by the law forever; Sujet: Re: (+) i can't think of something more depressing than living by the law forever; Jeu 1 Aoû - 0:54
Merci mon petit Doru ! <3
Tu as fait le ménage dans mon boudoir d'ailleurs ? Attention, j'arrive pour vérifier ! :3 |
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| (+) i can't think of something more depressing than living by the law forever; Sujet: Re: (+) i can't think of something more depressing than living by the law forever; Jeu 1 Aoû - 8:13
Bienvenue à toi belle Mircea. |
| | | Vasquilla T. Dacian ROUMAINE DE SOUCHE Future Reine 『❶ MESSAGES』 : 168
『❷ REGISTRED SINCE』 : 23/07/2013
『❸ LOCALISATION』 : A Dacia
『❹ GIFT』 : Electrokinésie
『❺ LOVE』 : Stefan Dacian
『❻ PROS AND CONS』 : Généreuse et intelligente mais violente et sarcastique
『❼ STATUS』 : Comtesse d'Avery
『❽ RPG AGE』 : 325 ans
『❾ SIDE』 : Avec les roumains
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| (+) i can't think of something more depressing than living by the law forever; Sujet: Re: (+) i can't think of something more depressing than living by the law forever; Jeu 1 Aoû - 9:01
Bienvenue future belle soeur ^^ |
| | | Aro Volturi RÉVOLUTIONNAIRE Votre Maître & Dieu 『❶ MESSAGES』 : 260
『❷ REGISTRED SINCE』 : 23/07/2013
『❸ LOCALISATION』 : volterra.
『❹ GIFT』 : télépathie tactile.
『❺ LOVE』 : ma chère sulpicia.
『❻ PROS AND CONS』 : pour : mon don, ma beauté, ma patience, mon intelligence. contre : mon arrogance, mon égoisme, et mon besoin obsessionnel de pouvoir.
『❼ STATUS』 : fondateur du clan volturi.
『❽ RPG AGE』 : 1650 ans ; dans ma quarantaine d'apparence.
『❾ SIDE』 : ne soyez pas sot.
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| (+) i can't think of something more depressing than living by the law forever; Sujet: Re: (+) i can't think of something more depressing than living by the law forever; Dim 4 Aoû - 3:42
Ϟ BIENVENUE DANS LE CLAN DACIAN Ϟ FÉLICITATIONS, TU ES VALIDÉE! Ta fiche de présentation a été vue, entièrement lue et validée par ARO. Nous te souhaitons un très bon jeu parmi nous, et nous espérons que tu t'amuseras bien, te feras tout plein d'amis ! ( A) Avant de commencer à tâter du sujet RP, nous te conseillons de faire un petit tour dans ces sujets de manière à référencer la célébrité de ton avatar, ton don dans le cas où tu en possèdes un. Puis, si ton personnage a besoin d'un logement, ou que tu désires fonder un clan, c'est à cette adresse que tu devras te rendre afin qu'une gentille administratrice s'occupe de toi le plus vite possible ! Bien entendu n'oublions pas le hors jeu ! Tu peux poster ton sujet tout beau tout neuf dans chacune de ces catégories, soit pour te faire de nouveaux liens, soit pour énumérer tes sujets RP, présenter tes scénarios, ou encore rédiger le journal intime de ton personnage ! Et ce sera tout pour le moment, mais n'oublie pas de contribuer régulièrement aux sondages du forum, commenter le journal du forum, flooder et proposer toutes sortes de jeux et puis surtout, viens nous voir sur la chat box ! :3 CODAGE PAR LAZY RAMOLOSS
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| (+) i can't think of something more depressing than living by the law forever; Sujet: Re: (+) i can't think of something more depressing than living by the law forever;
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