Look back, don't you dare let me start to do that I don't care if the things that I have only make me afraid to lose. I need to let go, need to want to keep letting you know that we both have a reason to follow. Long as we let this lead, I am barely breathing. Let me down, you say never, don't you ever I'm used to being one with the misfortune to find. Afternoons, run for cover and full moons, just wonder what it looks like here on my morningside.

En se redressant calmement avec une certaine grâce qui lui était propre, Mircea perçut quelques mots prononcés de la bouche de son futur esclave ; sur un ton qui lui semblait teinté de dégoût. « Vous ne voulez pas me manger ? Je suis encore plus répugnant que les autres esclaves ? » Cela la fit hausser les sourcils, étonnée. Il paraissait presque…déçu. Comme si Mircea venait de repousser froidement ses avances, l’empêchant de mourir pour une cause qu’il croyait juste. Mais la vampire se contenta de lui sourire, sans sourciller. Elle lui offrait un bien plus beau cadeau que la mort ; et il s’en rendrait compte au fur et à mesure. Peut-être même qu’il l’honorerait comme une Déesse. C’était en quelque sorte son devoir d’esclave. Les Dacian étaient comparables à des divinités, et Mircea abusait largement de ce titre classieux sans le moindre scrupule. « En effet, tu n’as pas tort, humain. » susurra-t-elle d’une voix traînante. « Tu es sale, répugnant et tu empestes l’humain mouillé. » ne put-elle s’empêcher de dire sur un ton des plus désinvoltes, jetant sur Doru un regard critique. « Mais tu me serviras mieux en étant à mon service que mort. » renchérit la vampire rousse, une de ses fines mains posées sur ses hanches.

Mircea pencha sa tête vers l’auberge du village située à quelques mètres du marché, et y aperçut un abreuvoir fait en bois remplit d’une eau glacée. Elle jugea cela suffisant pour nettoyer sa nouvelle acquisition le temps du voyage ; il aurait droit à un bon bain et un peu de savon une fois de retour au château royal.

« Lucien, décarcasse cet humain là-bas. » lança Mircea en point du doigt l’endroit où l’humain prendrait une douche rapide ; histoire de se faire un brin de toilette. « Ce ne sera pas suffisant pour enlever toute la saleté, mais cela suffira le temps que l’on rentre au château, et une fois rentrés, tu te chargeras de sa toilette. Je veux qu’il brille comme un sou neuf. »

Puis, la belle vampire fit volte-face et observa une jeune enfant mortelle, aux longs cheveux blonds et vêtue d’une petite robe beige, pas encore tâchée de sang. Elle s’était cachée derrière quelques gros tonneaux contenants quelques fruits frais, comme des pommes vertes et rouges. Mircea décida de se distraire le temps que son garde du corps Lucian ne termine la brève toilette de l’esclave brun. Elle s’approcha alors de la petite fille, et en une fraction de seconde, de part sa vitesse vampirique, se retrouva dans son dos. Mircea pouvait sentir le souffle coupé de l’humaine, elle pouvait voir son petit cœur se mettre à battre de plus en plus fort, à s’emballer sous la peur. « Ne crains rien ma petite, cela ne durera pas plus de quelques secondes… » souffla la sœur du Roi Stefan, en plantant ses crocs dans la chair tendre et juvénile de la petite roumaine. Cette dernière se mit à hurler de douleur, à se tortiller sous les bras possessifs de Mircea, et afin de la tenir tranquille, elle raffermit sa prise, menaçant de lui briser les os si elle osait se révolter une fois de plus. La peau humaine était comparable à du papier de verre, et pour un vampire, un simple mouvement suffirait à briser un corps en deux ; à réduire des os en bouillie. Une fois avoir vidé le corps de la petite fille de tout son sang, et d’avoir sentit comme un relâchement de muscles, signe qu’elle s’évanouissait au sommeil éternel, Mircea la laissa s’écrouler sur le sol boueux du village. Elle esquissa un sourire satisfait, du sang frais encore suspendu au bord de ses belles lèvres pleines.